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Les auteurs de Candy Crush Saga renoncent à attaquer en justice le groupe de musique français

Les auteurs de Candy Crush Saga renoncent à attaquer en justice le groupe de musique français
Yann-Marig Brezac

Yann-Marig Brezac

  • Mise à jour:

La firme King, célèbre pour avoir développé le jeux à succès Candy Crush Saga, continue la défense de sa juteuse propriété intellectuelle par des actions en justice. Dernière victime en date, le groupe de rock toulousain Bubblies.

[MAJ] Alors que la formation existe depuis une vingtaine d’années, les Bubblies étaient « priés » par le développeur anglais de changer de nom sous peine d’être poursuivis en justice. Le nom du jeu était considéré trop proche d’un de ses jeux, Bubble Witch Saga. De plus, le groupe édite des jeux vidéo ce qui pouvait porter à confusion. Mais bonne nouvelle, King a décidé d’abandonner les poursuites.

Le combat s’annonçait difficile pour les Toulousains. Dans un bref communiqué sur leur site, les Bubblies demandaient l’aide de leurs fans:

nous allons avoir besoin de vous tous et de vos réseaux d’ici quelque temps, pour ne pas laisser une fois de plus une grosse multinationale (valorisée à 7.5 milliards d’euros en bourse) s’essuyer les pieds sur un petit groupe de rock ….

Evidemment, le siège social de KING est situé dans des paradis fiscaux…. normal quand on génère 275 millions d’euros de bénéfices en 2013…
Cela va être difficile et coûteux pour nous …

On se souvient de l’affaire Banner Saga, un jeu de rôle tactique qui avait peu en commun avec Candy Crush Saga de King, à l’exception du mot « Saga » dans son titre. L’affaire s’était résolue en avril par un accord protégeant les deux licences.

Malgré la publicité négative générée par ce type de procédures, King semble bien décidé à défendre coûte que coûte ses licences. Affaire à suivre.

Twitter: @YM_Brzc

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Yann-Marig Brezac

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